La Thailande c’est aussi ça : Ubon – Chiang Mai, 17 heures de bus tout confort qui te font passer le trajet Fribourg – Berne pour un marathon. Arrivée au matin, donc, frais (presque) comme une rose.
Quelques tentatives dans les guesthouses « cooool » de la vieille ville : mais soit c’est plein, soit l’accueil est… disons… pincé. Nous finissons par trouver un nid dans une des 110 « Lanna guesthouse » du coin : chambre propre, eau chaude et réceptionniste adorable.
Un impératif : demander nos visas pour l’Inde. Sus donc au consulat ! On y apprend qu’il faudra 7 jours ouvrables pour régler notre cas. Nous creusons donc notre nid dans la cité des temples. En effet, Chiang Mai compte environ 300 temples pour 204'000 habitants ! Cela donne à la ville un charme tout particulier entre modernité et tradition. Il fait vraiment bon s’y promener.
Etape incontournable : le Night Bazaaaaaaar. Une succession de stands de t-shirts, bijoux, écharpes et autres souvenirs. Exclusivement voué aux touristes, pas super convivial, nous nous y ennuyons presque.
Rien à voir avec l’autre attraction commerciale de la ville : le Sunday Night Market. Une fois par semaine plusieurs rues de la vieille ville sont fermées au trafic et les cours des temples adjacents se remplissent de petits restos improvisés. Tous les deux mètres des groupes poussent la chansonnette (des petits jeunes, des aveugles, des familles, même un petit vieux avec sa femme qui esquisse deux pas de danse !). Et des stands partout, partout, partout ! Pourtant l’atmosphère est agréable, il y a de l’espace, de l’air. Le fait que ce marché soit autant fréquenté par les Thaïs que par les farangs est certainement décisif. On déambule, on s’y perd et, au final, nous marchons 6 heures sans même nous en rendre compte.
La dizaine de temples que nous avons visitée a pour point commun une grande propension au luxe et à la dorure. Avec une mention spéciale au temple du bouddha de jade dont la boutique se trouve dans la salle de prière et celui du mont Doi Suthep, une sorte de « Gruyères » local, la ferveur religieuse en plus, la double-crème en moins.
Allez bon, et puis de temps en temps il faut faire quelque chose juste pour faire plaisir à Malik. Nous voilà donc au zoo. A l’entrée, un service de bus est offert avec le ticket… Mais c’est pas comme ça qu’on visite un zoo, voyons ! 5 heures de marche plus tard,
Autre grande séquence animalière : la becquée aux pigeons du parc de Suan Bak Huat. Dans le soleil couchant, Malik piétine les amoureux, interrompt les séances familiales de photographie pour le plaisir de voir s’envoler les oiseaux.
Visas en poche nous quittons la ville pour Sukhothai où nous avons promis un « hôtel-surprise » à Malik.
1 commentaire:
Le Papa et le fiston pingouin sont adorables... Et la maman éléphant est trop chou ;-)
Bonne route et bisouxx
Irma lala
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