mercredi 13 février 2008

Phonsavan – Paksan : the vomito road


Dans ce bus, pas de tabourets. Lever aux aurores pour éviter toute mésaventure, nous commençons ce voyage dans un bus à 25 places, certes vétuste, mais nous sommes 5 passagers, tous « falang ». On s’installe royalement, près à sombrer pour une sieste de 15 heures en travers des banquettes de bois.

Evidemment… erreur.

Tous les 20 mètres dès la sortie de la ville, le bus s’arrête pour charger passagers, marchandises et paquets. Si bien qu’au bout d’une heure, nous voici une bonne cinquantaine ! On s’entasse, on se serre et on fait bonne figure face aux montagnes russes qui s’annoncent. Phobiques du vertige s’abstenir.

En plus – on en avait vaguement entendu parler, mais nous voici face à face avec la légende – les Laotiens ne supportent pas le bus ! On comprend subitement, le sens de la distribution de sachets plastiques à l’entrée. Un Laotien, ça pâlit, ça gerbe silencieusement et puis ça lance nonchalamment le sac par la fenêtre. Et on recommence.

La piste étroite, serpente au-dessus des ravins, s’enfonce dans les montagnes et les forêts, découvrant à chaque virage des paysages magnifiques.

A Paksan, apparemment tout aussi glauque que Phonsavan, nous soupons sous la bruine, assis sur une terrasse sombre, mais où Malik découvre 3 vélos sur lesquels il peut enfin se dégourdir les gambettes. Puis nous nous effondrons dans une chambre humide, située dans un hôtel qu’on pourrait croire à l’abandon. Nous tentons vaguement une douche à l’italienne, qui nous laisse tout poussiéreux dans les narines et les oreilles. Trop fourbus pour monter la tente de Malik, nous nous écroulons tous dans le même lit.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ciao, le petite famille en vadrouille. suis en train de regarder vos photos avec mon fils. Il est très impressionné... devinez par quoi??? bingo! c'est le fameux bus que le fait rêver ;))))))) bisous

la Russe