
Dans ce bus, pas de tabourets. Lever aux aurores pour éviter toute mésaventure, nous commençons ce voyage dans un bus à 25 places, certes vétuste, mais nous sommes 5 passagers, tous « falang ». On s’installe royalement, près à sombrer pour une sieste de 15 heures en travers des banquettes de bois.
Evidemment… erreur.
Tous les
En plus – on en avait vaguement entendu parler, mais nous voici face à face avec la légende – les Laotiens ne supportent pas le bus ! On comprend subitement, le sens de la distribution de sachets plastiques à l’entrée. Un Laotien, ça pâlit, ça gerbe silencieusement et puis ça lance nonchalamment le sac par la fenêtre. Et on recommence.
La piste étroite, serpente au-dessus des ravins, s’enfonce dans les montagnes et les forêts, découvrant à chaque virage des paysages magnifiques.
A Paksan, apparemment tout aussi glauque que Phonsavan, nous soupons sous la bruine, assis sur une terrasse sombre, mais où Malik découvre 3 vélos sur lesquels il peut enfin se dégourdir les gambettes. Puis nous nous effondrons dans une chambre humide, située dans un hôtel qu’on pourrait croire à l’abandon. Nous tentons vaguement une douche à l’italienne, qui nous laisse tout poussiéreux dans les narines et les oreilles. Trop fourbus pour monter la tente de Malik, nous nous écroulons tous dans le même lit.
1 commentaire:
Ciao, le petite famille en vadrouille. suis en train de regarder vos photos avec mon fils. Il est très impressionné... devinez par quoi??? bingo! c'est le fameux bus que le fait rêver ;))))))) bisous
la Russe
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