Nous avions décidé de nous arrêter à Nin Binh, le destin – ou le chauffeur du bus – a décidé que nous devions aller jusqu’à Hanoi.
Brouillard, humidité et un tout petit 15°C : on ne peut pas dire qu’on se sente bien accueillis. Niveau chaleur, les gens ici ne dépassent pas non plus les
Premier gros coup de fatigue du voyage.
La ville est malgré tout très vivante, le lac et ses flamboyants sont superbes même dans la grisaille. Et se promener dans les 36 rues marchandes de la vieille ville représente toute une aventure. Chaque rue correspondant à un corps de métier, on passe de la ferraille aux vêtements de grossesse, des bonbons, aux CD et aux pierres tombales. Un vrai délice ! Pas de détour cependant par la rue spécialisée dans la viande de… chien.
Une petite visite au Musée d’ethnographie nous a permis d’en apprendre beaucoup sur les us et coutumes du pays. Différentes tribus, langues, instruments de musique, marionnettes sur l’eau, habitations et… le mariage. En effet, le jardin du musée et ses maisons typiques – un genre de Ballenberg – servent de décor à tous les futurs mariés de Hanoi. On voit ainsi des défilés de groupes armés de valises, de réflecteurs, de maquillages, d’appareils photo se suivre à travers le jardin pour organiser les multiples séances de poses. Imaginez, le marié, pieds nus dans l’eau glacée d’une espèce de petite rivière artificielle, tendant gracieusement un bouquet de fleurs à sa bien-aimée, pendant que les assistants du photographe étalent la robe blanche sur le gazon boueux. Un régal !
Un peu plus loin, un jeune modèle complète son book dans les buissons fleuris. Mais la star incontestée auprès des lycéennes en goguette reste Malik qui a aussi dû prendre de multiples poses en compagnie de ces jeunes filles gloussantes.
Sur le plan gastronomique, Hanoi est la capitale des demies portions. Que de pâtisseries englouties pour combler le vide stomacal à la fin des repas. Heureusement, le chocolat est bon ! A noter quand même le repas à la « Résidence » suisse de l’Ambassadeur couronné par le… non,non, pas des Ferrero Rocher,.. par le « Délice du Jura » (dixit le carton d’invitation libellé au nom de la famille de
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