mercredi 28 novembre 2007

Enfin on the road


Finalement, Kho Chang a eu un effet étonnant sur les deux lézards que nous sommes : lassés ou impatients de découvrir les merveilles que nous promettait la route, nous avons décidé de partir plus vite que prévu.

Première escale : la petite ville tranquille de Trat où nous logeons dans une guesthouse « de charme » tenue par une jeune femme charmante. Parquets et escaliers de bois sombre, décoration de goût et patio verdoyant. Petite visite au « frenchman » du coin, réputé pour sa bouquinerie et ses conseils avisés aux voyageurs. Dîner à 16 heures – c’est aussi ça le voyage – sur une petite terrasse ombragée à l’abri de la poussière de la ville… et surtout : un vrai cappucino pour Pierre ! Farida découvre le café glacé. Tout est si parfait qu’après un tour des gargottes de la ville, on décide d’y retourner le soir-même.


Tigrou se fait la malle

Nous qui pensions être des compagnons de voyage plutôt agréables à vivre, nous avons dû nous rendre à l’évidence : Tigrou a essayé de nous fausser compagnie ! Malik profondément endormi, bien callé dans sa poussette, au milieu du tintamarre des klaxons a laissé s’échapper son tigre favori dans les rues de Trat. Mais don’t worry, Olga : nous avons évité une panique générale en parcourant à nouveau tout le chemin, scrutant la poussière et les caniveaux – mais peu convaincus, nous devons le dire. Et pourtant, voilà l’animal, sagement assis sur une souche d’arbre (ce que faisait une souche au milieu de la ville de Trat, mystère…) à nous attendre.

De Trat, la route nous mène le lendemain à Chanttaburi en minibus, puis vers la frontière cambodgienne.


De l’asphalte à la piste

Le minibus nous dépose côté thaïlandais et nous devons – après une séance photo officielle organisée gentiment par un douanier tendrement enlacé par un mignon travesti piercingué de partout – traverser le no man’s land à pied. Imaginez le tableau : un pont improbable, une route en terre battue qui se noie dans une sorte de terrain vague, des militaires partout et des femmes et des enfants qui errent en mendiant vaguement. Là au milieu, chargés comme des ânes : Pierre, Farida poussant le buggy, Malik les doigts de pieds en éventail. Bienvenue au Cambodge !

Une bonne heure pour faire le visa et l’ombre du taximan qui nous attend pour négocier le trajet. Bonne surprise, aucun bakchich à verser aux douaniers contrairement à ce qu’on nous avait annoncé.

Par contre le prix réclamé par Jojo le cow-boy de la route est juste. Longue discussion et, finalement, nous arrivons à un accord nous n’irons pas jusqu’à Battambang comme prévu, mais nous ferons un arrêt à Peilin.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello les aventuriers!

Je vois qu'on prend de la couleur...et que les mâles draguent de tout leur charme (irrésistibles les fessounes de Malik!!)... Tu t'en sors Farida??

Bisous biseux (bouseux je n'oserais pas...un p'tit peu, juste pour vous rappeler Fribourg...)

Tata Grande Saucisse (la bien nommée)

Anonyme a dit…

C'est merveilleux voyager avec vous! bisous,Malika