Nous voulions nous arrêter à Gwalior, mais sur un coup de tête, nous poussons jusqu’à Orchha. Bingo ! La ville est minuscule, tranquille et notre premier coucher de soleil sur la forteresse présage de la beauté des sites.
Et finalement, le deuxième jour, 22 mars, voici Holi. Cette fête des couleurs est un peu comme le carnaval chez nous, sauf qu’à la place des masques, les participants s’arment de couleurs dont ils aspergent les passants. Imaginez une rue pleine d’hommes surexcités et recouverts de peintures bariolées ! Et puis comme à Carnaval, puisque tout est permis, ça picole un peu partout. La majeure partie de la journée, nous restons bien à l’abri dans le jardin de la guesthouse. Après une séance photo avec la famille de l’hôtel, nous tentons une sortie en fin d’après-midi. La ville est plutôt calme et nous apprenons que par précaution le règlement interdit de commencer à boire avant 21h. Finalement notre participation se limitera à quelques traits de couleurs sur le front. D’autres touristes plus téméraires sont tout peinturlurés.
Le lendemain, jour de visite. La forteresse rajpute et ses mille et un escaliers, les temples et les échoppes.
La population touristique de Orchha est composée en grande partie de français, nous nous en rendrons vite compte, une fois installés dans l’arrière-salle d’un petit resto : une ancienne obèse quarantenaire arrivée en Inde il y a cinq mois, bien décidée à s’installer et, désormais, à épouser son Mohamed du Cachemire, suivie de sa fille, 22 ans, et de ses deux petites amies, ainsi que d’une « funny nanny » toujours prête à prodiguer ses conseils et ses réflexions sur le vie, venue rejoindre son petit ami, invisible durant les deux jours que nous partageons. La fine équipe !
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