
« Le métro est tellement clean à Delhi que tu peux manger par terre ! », nous a dit Philippe. Quel meilleur moyen alors de rattraper le choc raté à l’aéroport que de l’utiliser pour nous rendre à Old Delhi ?
Si l’achat des jetons fait encore ressortir le naturel des Indiens – cohue, et que j’te passe devant, le métro, en cours de construction, est vraiment nickel ! Dès l’entrée, un panneau vous avertit « Il est interdit d’y mâcher du chewin-gum et du bétel. » La sortie nous mène au milieu d’un carrefour où se bousculent turbans, saris, moustaches, cyclo-pousses, infirmes et chèvres égarées. Ca y est : on est enfin arrivés ! Nous montons allègrement dans le carrousel. Direction la mosquée que nous visitons à tour de rôle, afin de garder l’appareil « hors taxe » (entrée pour l’appareil : plus de Fr. 10.-, une pensée pour Frank-Olivier).
Après les vœux à Buddha, Malik s’essaie à la prière musulmane : genoux à terre, fesses en l’air. Bref instant de gêne de Farida cachée sous son voile improvisé. Quand elle entend le vieux monsieur rire derrière elle, Malik séduit décidément partout.
Repas de midi chez Karim, une gargote indienne réputée depuis 1913. Nous y dégustons de l’agneau (youhouhou). Mais où sont passés les Hindous végétariens ?
Fin d’après-midi au Fort Rouge. Une famille entière, absolument pas anglophone, se déplace pour venir « discuter » avec nous. On se fait des sourires, on se montre les bébés : « He’s so cuuuuuute ! », le nouveau leitmotiv de Farida.
Le soir, tentative de trouver un restaurant typique dans le quartier des ambassades. Cuisant échec ! Ici, on mange japonais, chinois, voire un peu d’indien, mais surtout extrêmement cher. Nous nous rabattons sur un stand-kiosque dans une rue sombre et ramenons notre butin à la « maison ». Les beignets de poulet et les samosa sont justes delhi-cieux.
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