samedi 17 novembre 2007

Une arnaque de Thaï


Bangkok, dimanche 11 novembre 2007


Après 3 jours passés à Bangkok (BKK), l’envie nous prend de partir respirer un peu d’air pur. Il faut dire que depuis notre arrivée dans la capitale, on se demande encore où est le ciel…

La ville que tous les textes qualifient de « tentaculaire » (nous nous devions absolument de le placer au moins une fois) semble effectivement vouloir s’étendre dans tous les sens. Des chantiers toujours plus hauts recouvrent les petites maisons de taules et les rues semblent peuplées de fantômes masqués.

Destination prévue : Ko Pha-Ngan, île du Golfe de Thaïlande fameuse pour ses « full moon » parties. Nous hésitons entre un trajet en bus « sleepers » ou en train et nous nous rendons devant l’agence de voyage STA de BKK. Cette dernière est bien notée dans le Lonely Planet, donc réputée fiable. Manque de pot, elle est fermée le dimanche. Mais notre bonne étoile nous amène un charmant Thaïlandais – olala quel hasard ! – qui se propose de nous escorter jusqu’à une autre agence de voyage à 2 pas de là. Ca sent le coup fourré à plein nez mais le smog embrumant nos cerveaux, on se laisse embarquer tout en se disant qu’on est toujours assez grands pour partir quand bon nous semblera.

20 minutes d’attente à l’agence pour s’entendre dire qu’à Ko Pha-Ngan, il pleut des cordes. Youpiiiii. Idée de rechange : Ko Phi-Phi. Ben en fait… il y pleut tout autant. Malik s’impatiente, Pierre le suit de près et Farida tente de rester zen. Pas facile. On apprend alors qu’il existe une solution miracle : une superbe île qui n’attend plus que notre venue : Ko Chang. Située non loin du Cambodge, 5 heures de route (2 fois moins que pour Ko Pha-Ngan) et surtout la possibilité de se rapprocher de la suite de notre itinéraire. Vendu !

Bon, évidemment, pas de places disponibles dans le bus VIP au tarif de 300 baht par personne, mais la possibilité de voyager dans un minivan privé pour 500 baht/personne. On signe le bon et on paie tout en se disant que, quand même, ça cache quelque chose…

Le lendemain, arrivée avec 10 minutes d’avance et pas de minibus… 30 minutes plus tard, toujours rien ! Farida décide de camper sur place jusqu’à ce que le bus arrive ou, du moins, jusqu’à ce que le patron de l’agence daigne se pointer, histoire de lui apprendre les rudiments de la ponctualité (si ça c’est pas un comble !). N’est pas Suisse qui veut, nom de sac ! Heureusement, le minibus arrive et nous partons, soulagés… Le voyage dure 15 minutes, le temps d’embarquer quelques touristes et de nous déposer devant… devant…. devant un gros car VIP.

Gros rires et regards entendus. Première arnaque à notre carnet de route. N’empêche, le voyage s’est super bien passé.

2 commentaires:

Les Farafins a dit…

Dis donc, bravo pour la ZEN attitude! je pense que ça va vous servir pour le reste de votre aventure ... Pour l'arnaque, ne vous en faites pas, vous pouvez en goûter aussi à St-Moritz mais plus fin... chez nous on dit: "le premier Gaou n'est pas Gaou, c'est le 2ème Gaou qui est Gnaka"

bonne route!

Les Farafins a dit…

Kitoko la plage! Pierre, Farida, Malik ne vous plaignez pas de la pluie. C'est chiant mais nous ici on vient de froler les -7C°.

Top classe la vidéo CNN style, excusez moi de la comparaison vous deux, (Pierre et Malik)... On diratit que vous sortez tout droit de "Brice de Nice" ;-)

Pouvez-vous approfondir pour moi (si vous en avez l'occase), sur la thématique des africains en asie et surtout la vision que les asiatiques en ont. J'imagine bien que ça doit être dur d'en trouver (des africains), mais si vous voyez un faites lui un clin d'oeil de ma part.

Bonne route